Plus de 15 000 critiques à consulter !
Recherche :
Cliquez ici pour retourner à la page d'accueilLe Guide de la Bonne Lecture 
« J'aime lire comme la poule boit, en relevant fréquemment la tête, pour faire couler » -- Jules Renard
Nouveautés
Bouquinet
VOS LIVRES COUPS DE COEUR
Forum de discussion
QUIZZ
LIENS
100 DERNIÈRES CRITIQUES AJOUTÉES
Écrivez votre critique
 

Par genre
Arts et littérature
Bandes dessinées
Biographie
Classique littéraire
Enfant
Ésotérisme
Essai
Faits vécus
Fiction
Histoire, Géographie et Politique
Horreur
Humour
Jeunesse
Langue et linguistique
Le livre ou le film?
Littérature érotique
Mystère et Policier
Philosophie, religion et spiritualité
Poésie
Psychologie et Sociologie
Romance
Roman historique
Science
Science fiction et Fantaisie
Théâtre
Vie pratique
Voyage et Tourisme

Liste par auteurs
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z

Liste par titres
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z
1
2
3
4
5
6
7
8
9


Critique sur
les auteurs
Portrait
d'auteurs
Les auteurs
sur le net
Pseudonymes

infos
Contacts
Recherche
Plan du site
FAQ
Ajouter un lien vers le Guide depuis votre site

 
Buddenbrook (Les)
5 étoiles

    Mann, Thomas  lister les titres de cet auteur 
  Premier roman de Thomas Mann, paru en 1900 et devenu un des grands classiques de la littérature allemande, les Buddenbrook figura trente ans plus tard au nombre des livres brûlés par les nazis dans les autodafés : « une famille allemande, une famille de la race élue ne peut jamais déchoir » criaient les chemises brunes sous les fenêtres de l'écrivain.
L'auteur reçoit en 1929 le prix Nobel de littérature pour cette oeuvre grandiose, parue pour la première fois en 1901.
Bien que la ville de Lübeck n'y soit en fait jamais mentionnée, mais les noms de rue, la structure de la ville en permet une immédiate identification, Mann donne vie et consistance à la famille Budddenbrook à partir de 1845.
L'histoire : Une grande famille bourgeoise hanséatique allemande, de Johann, le solide fondateur de la dynastie et de l'entreprise familiale, à Hanno, le frêle musicien qui s'éteint quarante ans plus tard dans un pavillon de banlieue.
Quatre générations de bourgeois riches et prospères, fiers d'eux-mêmes. Fiers et un peu étranges : tandis que peu à peu leur vie se désagrège, ils continuent, se goinfrent et se félicitent, portent le masque du bonheur et de la complétion, et y croient eux-mêmes.
Chaque personnage a porté en lui les promesses d'un bel avenir, et tous passent à côté, pour finir décrépis et asséchés. Le tour de force de Thomas Mann est d'avoir amené lentement ses personnages à la fin sans que jamais rien ne se passe ! Dans cette famille, on n'élève pas le ton, on fait régner la paix, on s'arrange et on continue à se laisser porter par la vie, par le long fleuve tranquille qu'est la vie bourgeoise des riches commerçants. On s'achète des nouvelles maisons, on fait des aménagements, on se marie, on enfante : tout est toujours pour le mieux, et cela semble devoir continuer jusqu'à l'infini, dans une lente répétition de chaque jour et de chaque moment. Les pleurs, les joies, tout passe et s'efface, rien ne porte jamais à conséquence. Pas de révolte, pas de cris. On se parle mais on ne communique pas, chacun reste à part soit, sans personne pour apporter du réconfort, parce que personne ne se comprend et que tout le monde joue un rôle qui n'est pas le sien. Et la vie toujours continue. Et tout à l'air d'aller bien, même lorsque tout est perdu...
Thomas Mann exprime un thème qui allait se perpétuer dans les oeuvres suivantes : le conflit entre la bourgeoisie prospère et la nature créative, souvent maladive de l'artiste. Ces conflits forment le thème majeur de plusieurs des principaux romans et écrits de Mann, comme La Montagne Magique, Joseph et ses frères ou encore Docteur Faust.
Cette version théâtrale est devenue légendaire. Depuis plus de 40 ans, avec Gert Westphal comme conteur principal, jusqu'au plus petit rôle secondaire, cette pièce est tout simplement grandiose. Wolfgang Liebeneiner a réussi à faire de cette oeuvre une fiction théâtrale aussi vivante et riche en facettes que possible, jouant sur une palette de registres que l'on ne peut guère oublier.
Une magie de 480 minutes !
  Christiane Mélin (332 critiques, cliquez pour les voir)
 
Genre : Roman historique TOP
   Date : 12/1/2007 ajoutez votre critique

Buddenbrook (Les)
4 étoiles

    Mann, Thomas  lister les titres de cet auteur 
  Ce roman raconte l'apogée et le déclin d'une famille de riches négociants allemands, les Buddenbrook, au XIXe siècle. C'est un gros bouquin de plus de 600 pages (en collection de poche « Points ») mais qui se lit aisément, et j'ai trouvé très agréable de suivre les personnages principaux de leur naissance à leur mort. Pas toujours évident d'être descendants d'une famille bourgeoise connue, reconnue par la communauté, d'assurer la « suite » de l'oeuvre de ses parents, d'être à la hauteur de ce que ses ancêtres étaient. « Qu'est-ce que le succès? Une force secrète, indéfinissable, faite de prudence, de la certitude d'être toujours d'attaque... la conscience de diriger, par le seul fait d'exister, les mouvements de la vie ambiante; la foi en sa docilité à nous servir... Fortune et succès sont en nous. à nous de les retenir solidement, par leur racine. Dès qu'en nous quelque chose commence à céder, à se détendre, à trahir la fatigue, aussitôt tout s'affranchit autour de nous, tout résiste, se rebelle, se dérobe à notre influence... Puis une chose en appelle une autre, les défaillances se succèdent, et vous voilà fini. » (p. 376).
Thomas Mann a mis deux ans à écrire ce roman et au fil des pages, on sent une certaine évolution dans le style. Ainsi, les premiers personnages semblent assez caricaturaux (le père et le grand-père). Puis, peu à peu, les personnages introduits sont plus étoffés, l'auteur s'attarde autant à décrire qu'à expliquer leurs comportements, à nous faire part de leur vie intérieure (Hanno, le dernier descendant).
Mann nous fournit énormément de détails sur les manières de vivre de cette famille bourgeoise (intérieurs, rites, vêtements, nourriture). Le contexte historique n'est pas décrit en profondeur, Thomas Mann restitue plus une ambiance et ne nous donne des éléments véritablement historiques que lorsque l'Histoire avec un grand H touche de près la vie des Buddenbrook.
Ce roman est en partie autobiographique: Thomas Mann est lui-même né dans une famille bourgeoise de négociants qui a habité un superbe hôtel dans la Mengstrasse de Lübeck (lieu de l'action). Son père a lui aussi fait faillite.
L'auteur allemand Thomas Mann est né en 1875. Son frère Heinrich est également écrivain. Après « Les Buddenbrook », qui eut dès sa parution beaucoup de succès, il écrivit notamment « Tonio Kröger », « La mort à Venise » (1912), et « La montagne magique » (1924), qui lui valut le prix Nobel de la littérature en 1929. Fuyant et combattant le nazisme, il quitte l'Allemagne en 1933 pour la Suisse. Il meurt en 1955.
  Anne-Charlotte (113 critiques, cliquez pour les voir)
 
Genre : Roman historique TOP
   Date : avant 2001 ajoutez votre critique


 

Livre(s) de Thomas Mann critiqué(s) sur le Guide

Buddenbrook (Les)
montagne magique (La)
mort à Venise (La)

 

En ligne : 42316 visiteur(s)




Liste des lecteurs
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z

recommander ce site
 



[Suggérez-nous un sondage]


 

 
up

hebdotop
Votez pour ce site